Avec l’exposition Le mouvement qu’elle organise à Paris avec Vasarely, Calder, Duchamp, Tinguely, Jacobsen, Agam, Bury, et Soto la Galerie Denise René pose en 1955 l’acte fondateur de l’art cinétique, en réactivant un courant artistique né au début du siècle des tendances constructivistes de l’abstraction géométrique. A travers plusieurs générations d’artistes, les développements créatifs de cette « nouvelle beauté mouvante et émouvante » se sont épanouis sur la scène internationale, en un courant ininterrompu jusqu’à aujourd’hui, s’enrichissant continuellement des nouvelles avancées de la science et de la technologie, s’emparant des possibilités offertes par les matériaux et les moyens de diffusion les plus récemment inventés. En présentant dans l’exposition Art cinétique – numérique un choix d’œuvres produites aujourd’hui tant par de jeunes artistes que par la génération des plasticiens qui, ayant commencé leurs recherches dans les années 1950 et 1960, continuent à créer en s’appropriant désormais les technologies les plus contemporaines, la galerie souhaitait montrer de quelles manières les outils technologiques actuels, informatiques ou numériques, sont utilisés pour renouveler l’expression d’un courant artistique qui n’a cessé de se nourrir des avancées technologiques. Deux mobiles d’Elias Crespin sont exposés : Circuconcéntricos Blanco y Rojo (2013) et Tapiz Doble (2013). Galerie Denise René 22 rue Charlot 75003 Paris www.deniserene.com