‘L’exposition réunit une dizaine d’artistes français et internationaux dont les démarches variées convergent dans l’intérêt partagé pour des questions se situant à la frontière de la science et de l’art : espace-temps, phénomènes naturels et cosmiques, lois de la physique et de la mécanique.
Tendant à une dématérialisation des formes, leurs œuvres cherchent à rendre tangible ce qui échappe à la vision humaine, que ce soit par le biais de la photographie (Thomas Devaux, Liz Deschenes, Martin d’Orgeval), de l’installation sonore (Charlotte Charbonnel), de la projection vidéo (Pascal Haudressy), du néon (Jan Van Munster), de mobiles électrocinétiques (Elias Crespin), de la sculpture (Caroline Corbasson, Vera Röhm), de la peinture (Guillaume Millet) ou de techniques inédites (Adam Belt, Stephan Breuer, Jean-Baptiste Caron).
Jouant ainsi de la tension entre visible et invisible, apesanteur et gravité, artificiel et naturel, abstraction et réalité, ces réalisations offrent des expériences visuelles intenses qui invitent le spectateur à s’interroger sur les limites classiques de la perception. Propositions ouvertes, elles renouent avec l’une des préoccupations qui a traversé l’histoire des avant-gardes artistiques du XXe siècle, de Malevitch à Klein en passant par Fontana : trouver dans la matière la voie vers l’immatériel.’
Texte de Domitille d’Orgeval, commissaire de l’exposition.
Elias Crespin y expose la sculpture ‘Circualineados 248’, créée en 2019.
Avec Adam Belt, Stephan Breuer, Jean-Baptiste Caron, Charlotte Charbonnel, Caroline Corbasson, Elias Crespin, Liz Deschenes, Thomas Devaux, Pascal Haudressy, Guillaume Millet, Jan Van Munster, Martin d’Orgeval, Vera Röhm.